ACAPS 2021 | Joris Mallard Lauréat du prix Jeune Chercheur

Joris Mallard a été récompensé par le Prix Jeune Chercheur lors du congrès de l'ACAPS 2021, en reconnaissance de la qualité de ses travaux. A cette occasion, il a répondu à une interview.

 

En quoi consiste tes travaux en une phrase ?

Mes travaux permettent de comprendre les mécanismes cellulaires impliqués dans le déconditionnement musculaire observé chez les patientes atteintes d’un cancer du sein et traitées par chimiothérapie. Pour cela, des biopsies musculaires sont réalisées avant et après le traitement.

Peux-tu s’il te plaît nous rappeler les grandes lignes de ta présentation lors du congrès de l’ACAPS ?

Ma présentation portait sur l’une de mes études de thèse. Elle visait à caractériser les altérations mitochondriales chez les patientes atteintes d’un cancer du sein et traitées par chimiothérapie. À l’aide de biopsies musculaires réalisées avant et après le traitement, nous avons étudié les mécanismes cellulaires impliqués dans l’homéostasie et la fonction mitochondriale, ce qui nous a permis d’expliquer, au moins en partie, le déconditionnement cardiorespiratoire classiquement observé chez les patientes.

Est-il possible d’en savoir un peu plus sur toi ? Quel est ton parcours ?

 Après avoir effectué une licence et un master APA à l’UFR STAPS de Montpellier, j’ai rejoint la faculté des Sciences du Sport de Strasbourg pour effectuer une thèse en physiologie de l’exercice avec Allan Pagano et Fabrice Favret. Aujourd’hui en dernière année de thèse, mes travaux portent sur le déconditionnement musculaire dans le cancer du sein traité par chimiothérapie. J’ai la chance d’être embauché par l’Institut de Cancérologie Strasbourg Europe (ICANS) et je suis rattaché au laboratoire UR 3072 de la Faculté de médecine.

Un dernier petit mot pour décrire le réseau jeunes chercheurs de l’ACAPS ? 

Pour commencer, merci de nous représenter et de favoriser les échanges et évènements entre doctorants des sciences du sport. Le RJC de l’ACAPS œuvre pour valoriser les jeunes chercheurs et constitue ainsi un groupe d’échanges et de soutien privilégié.

 

Retrouvez l'interview originale